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Bataille de Morhange - Sarrebourg
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23 août 2009

Les attaques menées par le 153e R.I. autour d'Achain

   Le colonel Loyseau de Grandmaison, commandant le 153e R.I. de Toul, est bien connu pour ses deux conférences sur le thème de l’esprit offensif, faites aux officiers de l’état-major de l’armée en 1911. Le régiment se compose de  61 Officiers - Troupe 3 058.

   Le 19 août 1914, le régiment quitte son cantonnement d’Arracourt à 4 heures prenant la direction de Château-Salins par Vic où il passe drapeau déployé à 8 heures ; la population est enthousiaste. Enfin, Château-Salins à 9 heures.

   A 12 heures, le 153e avec un groupe d’artillerie atteint Vannecourt et la cote 303. L’ensemble occupe la pointe nord de la forêt de Château-Bréhain (Les Deux Maisons) où l’ennemi est signalé. L’artillerie va se mettre en batterie vers la cote 315. L’avant-garde rencontre une patrouille ennemie ; un homme du régiment est tué.

   Vers 13 h 30, le général Dantant informe le colonel de Grandmaison qu’actuellement la 78e brigade a deux bataillons et de l’artillerie qui marchent sur le signal de Baronville et sur la cote 321 ; L’artillerie se prépare à appuyer la progression de l’infanterie, en particulier de la gauche en liaison avec le 153e. Il lui demande d’accentuer son attaque de façon à atteindre Marthil et le signal de Marthil.

   La marche reprend de façon à rejoindre l’objectif fixé. Le déploiement des bataillons se fait en formation de combat. La lutte qui s’engage chasse l’ennemi des abords d’Achain et des hauteurs nord-est du village. Dès le début de l’engagement, le colonel est blessé à la figure et à la poitrine, par de nombreux éclats d’obus ; il reste jusqu’au bout en première ligne. Le combat se poursuit jusqu’à 21 heures et le régiment dénombre de sérieuses pertes.

   La narration du sous-lieutenant Laffargue * (2e bataillon, 7e compagnie) sur l’offensive du 19 en direction du signal de Marthil met en exergue le fracas des percutants provenant des 105 ennemis, sous lesquels les sections, dont la sienne, se déploient. Son bataillon s’établit au bivouac dans un chaume près d’Achain, au sud de la ligne de crête qui avait été dépassée. Il pressent que les Allemands vont entrer en action dans la nuit du 19 au 20 août.

* Lire : André Laffargue, Fantassin de Gascogne, Flammarion 1962.

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